Comment animer son bassin qui est le moteur de la marche ?

marche

Après avoir analysé la trajectoire dessinée par les pieds, il est nécessaire d’évaluer le rôle du bassin. Essayez de percevoir où naît le mouvement de la jambe, l’origine de la pulsion qui l’anime, située en amont de l’articulation de la hanche. En réalité, cette pulsion naît dans le bassin et se manifeste à travers les abdominaux.

Cette gaine musculaire qui entoure notre taille, est une vraie centrale énergétique, qui génère l’envie d’aller de l’avant… Bref, c’est le moteur de la marche. C’est pour cette raison que si vous parlez du « pas du pied » vous devez également évoquer le « pas pelvien ». C’est ce dernier qui enclenche le pas. Ainsi le pied avance, accompagné d’une rotation vers l’avant du bassin qui donne au pas toute son ampleur. Le déplacement du bassin, vers l’avant et ensuite sur les côtés, est essentiel pour assurer une marche efficace et harmonieuse.

Les composantes de la marche

La vitesse de la marche, ainsi que son rythme, dépendent de l’âge, de la tonicité musculaire mais également de la coordination qui s’installe entre les différentes articulations du corps en mouvement. Après ce premier bilan, une fois compris les mécanismes intrinsèques de la marche et mises en évidence vos habitudes erronées, je vous propose de prendre note de cet « état des lieux ».

Les mouvements essentiels

On trouve 4 types d’articulations :

  • Premier type : épaules/hanches.
  • Deuxième type : coudes/genoux.
  • Troisième type : poignets/chevilles.
  • Quatrième type : axis-atlas.

Après avoir travaillé les mouvements archétypaux, vous pourrez répéter ce bilan pour évaluer votre nouvelle façon de marcher.

La marche humaine et les mouvements qui la préparent

Lorsque vous analysez la marche d’un individu, vous vous occupez peu du sujet qui marche. C’est-à-dire que vous n’arrivez pas à le considérer dans sa globalité, dans son unité psychophysique, tant cette dimension s’avère complexe, presque inaccessible à votre compréhension. Bien souvent, pour mieux l’analyser, l’individu est coupé du milieu qui l’entoure, isolé, alors qu’en réalité il est en interaction permanente avec son environnement. L’environnement module la dynamique du corps car vous ne marchez pas de la même façon en forêt ou en ville. L’impact du milieu sur notre équilibre est très influent ! Sans oublier que votre allure dépend également des informations qui circulent à l’intérieur de vous-même. L’humeur du jour, ainsi que votre objectif, sont des paramètres qui conditionnent votre marche. Aller travailler, rencontrer un ami, faire des courses, se balader

La complexité de la dimension humaine nous oblige à faire un choix

Limiter notre regard aux différents niveaux qui nous animent (les appareils du corps, le cerveau, les émotions…) pour les évaluer séparément… Ou alors élargir notre niveau de conscience pour essayer d’accéder à l’expression globale d’un individu.

Comment tenter ce défi ?

En utilisant des outils très performants : les mouvements archétypaux. Des ponts mettant en relation le corps et la tête, nos actions et notre psychisme. Des clefs forgées pendant l’enfance nous permettant d’accéder aux mécanismes subtils de la marche, miroir de notre expression la plus intime.